Soleil de Loire : 10 000 t de soja bio

À Ambillou-Château, dans le Maine-et-Loire, Soleil de Loire a trituré quasiment 10 000 t de graines de soja bio et C2 en 2019. Filiale commune de la Ciab (Coopérative interdépartementale des aviculteurs du bocage) et de la CAPL (Coopérative agricole du Pays de Loire) via sa filiale Biograins, l’unité a été reprise par les partenaires en 2017. Elle était auparavant dédiée à la trituration de colza et de tournesol locaux.

Elle a donc été totalement transformée pour traiter du soja destiné à alimenter la filière d’alimentation animale bio de la NutriCiab, la holding qui regroupe les différentes filiales de la coopérative.

Sécurisation de l’appro en protéines bio

« Cet outil nous permet de sécuriser notre approvisionnement en protéines bio. Notre usine d’aliments Mercier de Beaulieu-sous-la-Roche (Vendée) absorbe l’essentiel de la production en tourteaux comme en huile », explique Matthieu Billot, son directeur.

L’approvisionnement en graines est de trois types : des graines de soja bio françaises, principalement du Sud-Ouest car localement la production est encore anecdotique (150 t), des graines en seconde année de conversion bio (C2), et le complément en provenance d’une filière en partenariat en Afrique.

590 000 t d’aliments fabriquées par NutriCiab

Mercier, 100 % bio, représente désormais 30 000 t d’aliments pour animaux sur les 590 000 t fabriquées par NutriCiab l’an dernier. Outre Beaulieu-sous-la-Roche, la coopérative possède deux autres usines en Vendée, Arrivé, à Saint-Fulgent (305 000 t), et Bellané, à Nueil-les-Aubiers (175 000 t), plus une unité en Creuse, à Saint-Léger-Bridereix (50 000 t de mash). S’y ajoute le négociant JM Godet de Loches (Indre-et-Loire), qui représente 30 000 t de matières premières et d’aliments.

Avec 366 adhérents éleveurs de volailles ou de lapin, la Ciab réalise 380 M€ de chiffre d’affaires avec 370 salariés.